Qu’est-ce qu’un résidu ultime de broyage ?
Pour comprendre ce qu’est un résidu ultime de broyage, il faut tout d’abord comprendre la chaîne de traitement des déchets non dangereux.
La chaîne du recyclage commence sur le site GDE de Rocquancourt où les déchets réceptionnés subissent une première opération de tri et de dépollution complète si nécessaire. C’est notamment le cas pour les Véhicules Hors d’Usage (VHU) ou les Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques (D3E).
Ces déchets, une fois réceptionnés, triés et dépollués deviennent des déchets non dangereux. Ils peuvent dès lors être broyés. Il ressort du broyeur d’une part une fraction ferreuse directement recyclable et, d’autre part, « des résidus de broyage (RB) », constitués de différents composants tels que des plastiques, des métaux ferreux et non ferreux, du bois, des mousses. Pour cette dernière fraction, de très nombreuses opérations complexes de tri vont suivre.
Ces procédés de tri vont disloquer et séparer les RB en fractions recyclables et valorisables d’une part sous forme énergétique (par exemple la fraction destinée à la combustion pour les cimenteries) et d’autre part sous forme de matière.
GDE investit sans cesse dans des machines innovantes et les meilleures technologies disponibles qui permettent de recycler et valoriser une part toujours plus importante de ces fractions de résidus de broyage.
Toutefois, en dépit de multiples phases de tri, de dépollution et de broyage, il demeure une fraction des déchets que l’on ne sait pas ou ne peut pas valoriser dans les conditions techniques et économiques actuelles.
Cette fraction ultime des déchets non dangereux sera donc stockée sur le site de Nonant-le-Pin. Grâce aux avancées technologiques futures, il pourra éventuellement être possible de valoriser tout ou partie de ces déchets. C’est le principe de réversibilité du site de Nonant-le-Pin.