Les analyses d'un laboratoire public et indépendant démontrent que le site de Nonant-le-Pin n'est à l'origine d'aucune pollution des eaux
Le 7 avril 2014, à la demande de GDE, le laboratoire départemental LABEO a procédé à des analyses des eaux de surface du Ru du Plessis qui traverse le site. Ces analyses ont été effectuées dans les règles scientifiques et méthodologiques applicables à ce type de travaux.
Une attention particulière a été portée aux points de prélèvements (8 répartis en proche amont, sur site et en proche aval) afin de mesurer l’impact réel du site, de même qu’à la méthodologie de prélèvements afin d’en assurer la reproductibilité et et de limiter tout risque d’erreur lié aux prélèvements eux-mêmes.
Ces analyses démontrent l’absence de pollution des eaux du Ru. Il n’y a aucune augmentation des concentrations en métaux dans les eaux de surface entre l’amont, le site et l’aval du site GDE. Les concentrations les plus fortes sont généralement trouvées dans les points situés en amont du site GDE.
Que ce soit pour le plomb, pour le cuivre, pour le chrome, pour le nickel, pour le manganèse ou pour le fer, les valeurs constatées en amont du site GDE, c’est-à-dire avant que la rivière ne le traverse, sont toujours comparables voire supérieures aux prélèvements sur le site et en aval proche du site. Il n’y a aucune pollution liée à la traversée et à l’activité du site GDE.
En outre, que ce soit en amont, sur site ou en aval, les eaux sont globalement de bonne qualité avec des concentrations en métaux toujours inférieures aux critères A1 et A2 applicables à la production d’eau potable (traitement physique simple et désinfection ou traitement normal physique, chimique et désinfection).
Les opposants ont, quant à eux, affirmé que les eaux en aval du site seraient « gravement polluées », s’appuyant sur des analyses réalisées le 28 janvier 2014 qui n’en apportent nullement la preuve, au contraire. Il s’avère, après étude de ces travaux par un expert indépendant, Antea Group, que :
- la méthodologie retenue pour ces analyses est très discutable et qu’il est impossible de juger de la validité des résultats d’analyses1
- les analyses ne démontrent elles non plus aucune grave pollution en proche aval du site à l’inverse de la menace que les opposants affirment avoir identifié2
Ces travaux témoignent une nouvelle fois de la volonté de la partie adverse de propager rumeurs et contre-vérités y compris sur la foi d’études contestables et qui ne parviennent pas, en dépit de leurs faiblesses méthodologies, à étayer les thèses de leurs commanditaires.
> Télécharger les résultats d’analyse du laboratoire Labeo
1 Aucune information sur les conditions de prélèvement, les conditions hydrologiques du moment (débit ?, pluies ?…), les conditions de conversation. Stratégie d’échantillonnage très discutable : avec, par exemple, le choix d’un point amont très éloigné, au-delà de la D 138, voie de circulation, source potentielle de substances métalliques.
2 La qualité des eaux sur l’ensemble des prélèvements est bonne pour les paramètres recherchés.
Les analyses du point situé en aval immédiat (N4) tendent à montrer des concentrations en métaux assez semblables aux valeurs obtenues en amont et en position hydraulique latérale
Un dépassement de la Limite de Qualité des Eaux Superficielles utilisées pour la production d’eau destinée à la consommation humaine (LQEDS) pour la catégorie A1 uniquement pour le Fer, au droit de tous les prélèvements (Amont, aval et latéral)
Une détection d’Arsenic uniquement en aval éloigné du site, sans lien avec le site.