La protection des sols : aucun impact sur le sol et le sous-sol

L’implantation d’une ISDND, rigoureusement réglementée et contrôlée, doit intégrer plusieurs barrières de sécurité. Ces précautions ont vocation à prévenir toute pollution des eaux et des sols par les rejets liquides provenant de la dégradation des déchets et de l’écoulement des eaux de pluie au travers des déchets stockés, appelés lixiviats. Les barrières passives de sécurité assurent la prévention à long terme contre les risques d’infiltration.

La barrière passive naturelle à Nonant-le-Pin : une situation géologique exceptionnelle

Les caractéristiques géologiques et hydrogéologiques du site de Nonant-le-Pin, qui ont fait l’objet d’études approfondies par des experts du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), sont optimales pour la sécurité.

Barrière passive reconstituée

Il s’agit de protections supplémentaires qui viennent renforcer la barrière passive naturelle. Elles sont de 2 types :

  • Une couche d’étanchéité passive imperméable d’1 mètre d’épaisseur. Elle est constituée d’argile et divers matériaux naturels présents sur le site qui ont été malaxés et compactés pour atteindre un taux de perméabilité de 10-9 mètre/seconde.
  • Une couche de géosynthétique bentonitique (GSB). Il s’agit d’une couche d’argile expansible placée entre 2 géotextiles qui atteint un taux de perméabilité de10-11 mètre/seconde. En cas de fuite accidentelle, la propriété gonflante du matériau assure un colmatage optimal.

Barrière active : prévention des infiltrations accidentelles et collecte des lixiviats

Une succession de dispositifs d’étanchéité ayant prouvé leur efficacité a été mise en place sur le site. Ces dispositifs composent une barrière de sécurité permettant à la fois de prévenir les infiltrations mais également d’assurer le drainage de la totalité des lixiviats dans le fond des casiers de stockage pour traitement. Il n’y a donc pas de stagnation des lixiviats dans ces casiers.

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Une barrière naturelle d’argile, de très faible perméabilité et d’au moins 100 mètres d’épaisseur, protège naturellement le sol en cas de débordement des lixiviats. Cette configuration va bien au-delà des exigences réglementaires préconisant une couche argileuse imperméable de 5 mètres. Le BRGM, organisme public de référence en matière géologique, a donc rendu deux expertises favorables à l’installation du site.

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Les dispositifs d’étanchéité sont constitués du bas vers le haut :

- Une géomembrane en PEHD : Il s’agit d’un matériau imperméable très résistant dans le temps en particulier aux cisaillements et aux déchirures.
- Un géotextile de protection supérieure.
- Une couche drainante épaisse qui draine les lixiviats du fonds des casiers